Quelles solutions efficaces pour les règles douloureuses ? Interview gynécologue

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Des douleurs avant ou lors de vos menstruations ? Avec le docteur Rabab Mosbah, gynécologue, découvrez 7 puissantes astuces pour vos règles douloureuses.

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Transcript

Les règles douloureuses, Ce n’est pas normal. Des inconforts, oui, mais pas les douleurs. Avec le docteur Rabah Mosbah, gynécologue, vous allez comprendre Ce qui se cache derrière les douleurs durant vos menstruations, vous allez être surprise et surtout, on va vous donner quelques solutions à l’efficacité prouvée.

Mathieu : Bonjour à toutes et à tous, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle interview avec un professionnel de santé. Nous avons le plaisir d’accueillir un invité de choix, le docteur Rabah Mosbah, gynécologue. Bonjour Rabab.

Rabab : bonjour Mathieu

Mathieu : Je te remercie de nouveau d’avoir accepté mon invitation. Aujourd’hui, nous allons parler de règles douloureuses. Depuis que je suis sur les réseaux, tu as dû le voir durant les consultations également, on a banalisé les règles douloureuses.

Les douleurs durant les règles. Ce n’est pas normal. Il n’y a pas forcément de maladies derrière cet inconfort physiologique. On va donner les causes, les signes et quelques solutions.

Mais avant, je rappelle bien entendu que cela ne remplace pas une consultation auprès de votre médecin, surtout si vous avez des douleurs. C’est très important. Je vous propose tous ensemble d’entrer dans le vif du sujet.

Je te propose, Rabab, avant de donner des solutions, de nous communiquer les symptômes, des règles douloureuses.

Symptômes des règles douloureuses

une femme souffrant de crampes menstruelles assise sur son canapé en se tenant le ventre

Rabab : les premiers symptômes, c’est les douleurs. Mais ça ne va pas être n’importe quelle douleur parce qu’il y a des femmes, elles vont te dire « oui, mais est-ce que des petites douleurs, c’est grave ? En fait, les douleurs de règles qui ne sont pas normales, c’est des douleurs qui sont déjà tous les mois.

Des douleurs qui sont très importantes, qui nécessitent de prendre des médicaments à chaque fois et qui souvent ne sont pas soulagées par des antalgiques simples type Spasfon ou Doliprane. Donc ça peut être accompagné de malaises, de nausées, de vomissements, de ne pas pouvoir sortir, d’être plié en deux. Donc ça ce n’est pas normal.

Tu vois ça, typiquement, ce type de douleurs, ça doit amener à une consultation et surtout des explorations derrière, des examens. Donc ça, il peut y voir avoir ce type de douleur. Un petit peu avant les règles, en syndrome prémenstruel, il peut y avoir également des symptômes, donc des douleurs dans le bas du ventre, mais de façon très intense.

En fait, des douleurs vraiment très fortes, qui qui ne sont pas normales. En fait, on le sait, quand on a un symptôme qui est normal en prémenstruel, il y a des symptômes qui sont normaux : la fatigue, des tensions dans la poitrine, d’être un peu fatiguée, d’avoir des petites contractions.

Parce que les règles, c’est de la muqueuse et du sang qui s’évacuent quand l’utérus se contracte. Donc oui, il est normal de sentir des petites contractions, d’avoir une sensibilité. Mais il n’est pas normal d’avoir mal et de ne pas être bien en fait !

C’est ça qui n’est pas normal d’avoir des symptômes qui sont invalidants.

Mathieu : J’ai souvent vu, par exemple, des femmes qui ne peuvent même pu aller au travail, tout le temps allongé, qui ont très très mal. Et, effectivement, s’il y a éviction de maladies, on peut se dire quand même que ce n’est pas normal quasiment tous les mois d’être immobilisés ainsi.

Est ce que tu peux nous rappeler rapidement la différence entre syndrome prémenstruel et dysménorrhée ?

Rabab : Alors, le syndrome prémenstruel, c’est l’ensemble des symptômes qu’il y a juste avant les règles, avant les menstruations. Donc il y a plein de symptômes.

On va dire que les plus fréquents ce sont des douleurs dans le bas du ventre, des douleurs dans la poitrine, des maux de tête, une fatigue assez intense. Après il y a plein d’autres douleurs, il y a des patients qui font des migraines, d’autres des troubles du sommeil, d’autres qui vont être irritables, anxieuses.

Il y en a qui ont des douleurs dans les articulations. Il y a vraiment une multitude de symptômes, mais en gros, c’est l’ensemble des symptômes qui revient à chaque fois avant les règles.

Entre autres, pour être plus précise, c’est entre l’ovulation et les règles. Si on a un petit syndrome prémenstruel, c’est quelques jours avant.

Celles qui ont un syndrome prémenstruel très sévère, ça peut être de l’ovulation jusqu’aux règles, avec des symptômes encore une fois très invalidants.

Mathieu : Donc les signes, finalement, ils sont assez nombreux. Et pourquoi ces règles douloureuses ? Quelles sont les causes possibles qui peuvent l’expliquer ?

Causes derrière les règles douloureuses

Alors, il y a plusieurs causes. Comme tu disais, ça ne remplace pas une consultation médicale, c’est vraiment des causes générales. Il faut vraiment consulter un médecin, faire un interrogatoire, un examen clinique et des explorations.

L’une des premières causes auxquelles il faut toujours penser, c’est bien sûr l’endométriose . C’est la première chose à laquelle il faut penser, parce que l’endométriose, c’est souvent des règles douloureuses, très importantes, très invalidantes. Mais après, tout dépend du ressenti de chacune. Tout dépend du seuil de tolérance aussi de chacune.

Donc, dès lors qu’il y a des douleurs qui sont répétitives tous les mois et qui nécessitent de prendre des médicaments, c’est important de rechercher l’endométriose. Donc en général, on fait une IRM, puis on explore.

L’autre chose qui est un peu comme l’endométriose, qui est souvent sous diagnostiquée, ça peut être les varices pelviennes qui sont, pareil, très méconnues, très sous diagnostiquées parce qu’on ne les recherche pas.

Et ensuite, dans les autres causes organiques, il y a les fibromes. c’est les trois principales causes auxquelles s il faut penser et qui se voient en général sur les examens échographiques ou IRM. Ça c’est pour les causes, les maladies.

Comme tu disais des fois, il n’y a pas forcément de maladie derrière lorsqu’on ne retrouve rien sur les examens. ça peut être par exemple des carences en magnésium puisque du coup le magnésium permet de diminuer les contractions utérines. Et donc si on est carencé en magnésium, on va plus contracter. Donc ça peut être une explication.

Le stress. Il y a des femmes qui savent que lorsqu’elles sont stressées, elles vont avoir des règles plus douloureuses.

Mathieu : C’est intéressant de creuser tout ça, je pense. Et puis l’endométriose est malheureusement diagnostiquée un peu tard je trouve.

On nous a promis des diagnostics un peu plus rapides en France, je crois que ça fait déjà plus d’un an et demi. Je ne sais pas si tu as des retours de ton côté, mais moi j’ai rien, j’ai rien entendu.

Rabab : Alors, il n’y a pas d’étude plus récente. Moi, les études que je regarde, il y a le délai du diagnostic qui est toujours de sept ans, mais après, c’est des études un peu anciennes.

En tout cas, il n’y a pas d’études plus récentes qui montrent un délai qui est plus court. Mais il y a plusieurs explications. Il y a le fait que, ben tu sais, autant parler de règles douloureuses, mais en fait, on a toujours dit aux femmes que c’est normal d’avoir mal.

Donc souvent, soit elles ne consultent pas ou lorsqu’elles consultent, on va leur dire c’est normal et on ne va pas faire d’examen. C’est pour ça aussi que le délai est très long.

Donc j’espère qu’effectivement depuis quelques années où on en parle de plus en plus en disant que ce n’est pas normal qu’il faut explorer, qui pour rechercher, qu’il faut traiter, et que oui, ça va, oui, ça va se réduire.

Mathieu : Eh oui, bien sûr. Et puis je ne sais pas si tu as vu, moi, quand j’en parle sur les réseaux sociaux, c’est encore mal accepté y compris, y compris par les femmes qui me disent que c’est tout à fait normal d’avoir mal durant les règles.

Je vais à la pharmacie directement prendre un anti-inflammatoire sans consulter forcément le médecin et c’est vraiment dommage. Donc pour résumer, les causes sont nombreuses.

On a d’une part les maladies. C’est pour ça que lorsqu’on a des douleurs durant les règles, il faut consulter son médecin. C’est très important pour avoir un diagnostic. Et puis, en dehors des maladies, bien sûr, on a les inconforts physiologiques.

Par exemple des carences en vitamines, minéraux dont le magnésium est justement , belle transition, en dehors des maladies : est-ce que tu peux nous donner des solutions pour lutter contre les règles douloureuses ? Et je parie qu’on aura quelques ingrédients de santé naturels.

Syndrome prémenstruel et dysménorrhée : vos solutions

Rabab : Oui, alors je vais commencer par ça. On ne va pas parler des médicaments tout de suite parce qu’en plus, les médicaments, c’est vraiment du cas par cas.

Mathieu : Tout à fait.

Rabab : dans les ingrédients, des solution naturelles donc, on va parler des vitamines puisque c’est souvent, moi j’ai un mini protocole entre guillemets pour les règles douloureuses.

Donc ce que je prescris systématiquement c’est magnésium systématiquement parce que le magnésium, comme je le disais, diminue les contractions utérines. Et puis le magnésium, c’est bon pour le stress aussi. Et comme je le disais, le stress est l’une des causes des règles douloureuses.

Et aussi, ce que j’ai remarqué, c’est que le magnésium , il agit aussi sur le transit. Et souvent, lorsqu’on a des perturbations du transit, ça accentue, enfin c’est logique, ça accentue les douleurs de règles. Donc en fait, ça agit sur plein de petites choses qui font qu’il y a un mieux-être au niveau des règles, pendant les menstruations. Donc le magnésium, ensuite le zinc.

Puisque le zinc, c’est un bon antioxydant, c’est un anti-inflammatoire qui va stimuler la sécrétion de progestérone aussi, qui a une action anti-inflammatoire. Et c’est un peu le même effet que ça. En fait, ça va stimuler la progestérone qui va se fixer sur l’endomètre et diminuer les contractions de l’utérus aussi. Ensuite, j’ai dit zinc, magnésium, les oméga 3 !

Mathieu : oui

Rabab : Qui ont une action anti-inflammatoire et en dernier, la vitamine D. Donc moi c’est ce que je conseille comme compléments. Tu me diras ce qui en rajoute d’autres, toi de ton côté.

Ensuite après il y a l’alimentation. Enfin ça ça va avec les compléments. C’est ce que je dis à mes patientes, c’est que moi j’ai beau prescrire tous les compléments, les meilleurs compléments du monde. Si le côté alimentation, elle n’est pas, elle n’est pas adaptée. Elle n’est pas riche en fibres, en protéines, en oméga 3 , justement, en lipides.

Et ça, ça risque de ne pas suivre. Donc l’alimentation, c’est très important. Et et après, qu’est ce qu’on peut rajouter d’autres ? Il y a tout ce qui côté gestion du stress. Donc ça peut être de la sophrologie, ça peut être de la relaxologie, des choses qui vont parce que le magnésium et tout ça, ça va diminuer le stress.

Mais le côté gestion du stress , vraiment d’un point de vue physique, niveau corporel. Et puis il y a des huiles essentielles qui peuvent soulager parfois les douleurs de règles. Il y a les huiles essentielles d’estragon, de basilic tropical qu’on peut mettre quelques gouttes et on masse le ventre ou même tout le bas, tout l’abdomen. Moi, des fois, je propose de mettre tout l’abdomen et ensuite de poser une bouillotte dessus, une bouillotte d’eau chaude et de le laisser reposer. Après, ça marche chez certaines, chez d’autres un peu moins.

Mais en général, lorsque c’est des douleurs de règles qui ne sont pas liées à des maladies, ça marche très bien.

Mathieu : Oui, tout à fait. Merci beaucoup. C’est une très belle sélection. Qu’est-ce que tu penses des séances de kiné ?

Rabab : Ah bah je suis, pareil, je n’en, n’en ai pas parlé, mais oui, je le prescris. Alors les kinés, je les prescris. Je les prescris quasi systématiquement et encore plus lorsqu’il y a de l’endométriose, par exemple lorsqu’il y a des douleurs pendant les rapports, parce que justement, ça va, ça va décontracter les muscles, tous les muscles du bassin et du périnée.

Et là, les kinés, ils vont masser certains ligaments qui vont permettre de relâcher les ligaments. Du coup, c’est vraiment oui. C’est très efficace et et ça participe en fait de la prise en charge globale parce que on ne parle pas médicaments, parce que bon, les médicaments, on pourrait ajouter les traitements hormonaux, et cetera. Mais même si je, je prescris des traitements médicaux, je ne prescris pas que ça parce que ça ne suffit pas.

En fait, il faut vraiment agir sur tous les plans qui permettent de diminuer les douleurs.

Mathieu : Exactement. Si avec chaque solution, on arrive à améliorer 5% ou 10 % un peu près (exactement), au bout d’un moment, ça permet d’avoir quelque chose d’intéressant. On est dans un cercle vertueux finalement.

Donc pour résumer, au niveau des ingrédients santé naturels, voyez qu’il y a quand même des solutions. On a le zinc, évidemment, qui va conditionner la liaison de la progestérone à l’endomètre. Il est anti-stress, On n’y pense rarement. Il fonctionne très, très bien avec le magnésium. Il est impliqué notamment dans la production de GABA qui, je le rappelle, est un relaxant.

Le magnésium, bien sûr, pour moi, ça c’est très important. Ça, c’est pour moi un des plus importants où il n’y a pas vraiment de négociation à avoir ici. On ne peut pas avoir de doutes. Et en plus, avec la vitamine B6 qu’on peut retrouver, notamment dans l’alimentation, il va permettre la production de dopamine. Donc c’est vraiment important. Et donc ça peut aussi agir, au delà de la relaxation musculaire, à une bonne humeur également, et participe au soulagement lors de règles douloureuses, ça va soulager les crampes menstruelles.

Il va participer également à l’équilibre des hormones, notamment l’insuline. Et puis, les oméga 3 : DHA et EPA. Déjà, mangez des petits poissons gras, on en mange plus du tout. Et c’est bien dommage parce qu’ils contiennent plein de choses. Bien sûr, il y a de l’iode, et cetera mais vraiment les oméga 3 (EPA et DHA) c’est très important parce qu’ils vont contribuer à soulager les symptômes des règles douloureuses et participent aussi à l’équilibre émotionnel. Tu as bien sûr parler de la vitamine D, on ne la présente plus.

Elle est importante pour le cycle menstruel et je rajouterai la vitamine E qui joue un rôle dans la modulation de la synthèse des prostaglandines. Elle a un petit rôle antioxydant et anti-inflammatoire qui peut être qui peut être intéressant. Merci beaucoup, en tous les cas.

Menstruations douloureuses : vos questions, nos réponses

Concept de règles douloureuses avec une poche de jeans en gros plan contenant serviettes et pilules

Mathieu : avant de nous quitter, nous avons sélectionné trois questions de la part de la communauté. Je vous prie de m’excuser par avance si j’écorche certains pseudos. Lucille08 nous pose la question suivante très intéressant : « un microbiote vaginal déséquilibré a-t-il une conséquence sur les douleurs de règles ? »

Rabab : alors je ne dirai pas directement, Mais par exemple, il y a des études qui montrent qu’un déséquilibre du microbiote vaginal mais aussi intestinal, il serait en lien avec des maladies gynécologiques comme l’endométriose. Et souvent lorsque le microbiote enfin, souvent, pas tout le temps, mais lorsque le microbiote vaginal est déséquilibré, c’est aussi une conséquence d’un microbiote intestinal déséquilibré. Donc je dirais que le lait est la conséquence directe. En tout cas, le lien n’est pas direct, mais il y a un lien entre les deux. Oui.

Mathieu : Autre question de Zurichi : « que faire contre l’endométriose alors ? Quelques principes rapides, parce que ça nécessiterait, je pense, un podcast dédié, peut-être pour la rentrée. Mais voilà, quelques pistes sur l’endométriose. Parce que c’est vrai qu’on n’en parle pas assez, je trouve, sur les réseaux sociaux.

Rabab : Alors la prise en charge de l’endométriose, elle, est très complexe, mais elle est surtout très globale et multidisciplinaire. On a abordé quelques points : on a parlé de la kiné et de l’ostéopathie, donc c’est très important. La supplémentation en vitamines parce que même si l’endométriose, ça va quand même les soulager ensuite, parfois certaines patientes, souvent on leur préscrit quand même des traitements hormonaux pour les soulager. Parce que l’endométriose est une maladie qui peut parfois être difficile à soulager au niveau des traitements. Les traitements hormonaux vont permettre aux patientes d’avoir moins de douleurs quand même. Alors ça ne veut pas dire qu’on fait que ça et c’est pour une durée indéterminée, mais ça fait quand même partie de la prise en charge et après tout ce qui est alimentation. J’en ai parlé au début, mais l’alimentation, elle, est très importante d’avoir une alimentation anti-inflammatoire, donc riche en fibres, riche en légumes, riche en protéines et riche en lipides, et de diminuer tout ce qui est alimentation industrielle riche en sucres, en sucre raffiné, en sucres industriels. Et tout ça. Et la gestion du stress et des émotions. Elle est aussi primordiale dans la gestion de l’endométriose. On aura beau faire tous les médicaments efficaces, si la patiente, elle, est très stressée ou qu’elle vit une période très difficile, très compliquée émotionnellement, les symptômes risquent de ne pas s’améliorer comme on le voudrait en fait dans les grandes lignes.

Mathieu : D’accord, mais non, mais c’est hyper intéressant. Effectivement. Merci beaucoup. C’est vraiment bien d’en parler je pense. Et dernière question de Xila Kébir « règles douloureuses et abondantes peuvent-elles être dues à un dérèglement hormonal ? »

Rabab : oui, alors oui, puisque c’est les hormones qui conditionnent les règles, les menstruations, donc un cycle anormal ou en abondance anormale, il a une cause hormonale. Alors par exemple, il y a des causes organiques comme l’adénomyose ou les fibromes. En soi, ce n’est pas des maladies qui sont directement liées aux hormones, mais un dérèglement hormonal va accentuer, par exemple la croissance des fibromes ou les douleurs de règles ou l’abondance des règles. Maintenant, si on fait un bilan et qu’on retrouve aucune cause, pas d’anomalies de la coagulation et rien à l’imagerie. Alors oui, les causes hormonales, ça peut être la thyroïde par exemple. Ça peut être un excès d’œstrogènes, même si on ne le voit pas sur le bilan. Donc on va revoir un excès d’œstrogènes qui n’est pas visible. Donc oui, ça peut très bien tout à fait un déséquilibre hormonal.

Mathieu : et d’ailleurs je rappelle que tu parles beaucoup d’alimentation riche en fibres et c’est vrai que c’est important et ça permet d’équilibrer les hormones. On ne s’en rend pas compte mais c’est hyper important pour les œstrogènes notamment. Et d’ailleurs on a oublié de parler aussi du foie. Prenez soin de votre foie aussi en faisant de l’activité physique, en mangeant varié équilibré.

Rabab : oui j’ai oublié l’activité physique. Pour l’endométriose, ça me fait penser c’est très important.

Mathieu : Et puis on a le chardon-Marie aussi, qui est une excellente plante. Alors on ne la consomme pas si on est allergique à la famille des composées, mais c’est une plante vraiment qui est intéressante. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.

En tout cas, merci beaucoup pour ces réponses, Rabab. Tu es présente sur Instagram @doc_sante_gyneco, je vous invite bien sûr chaudement à vous abonner pour du contenu de qualité. Et en plus ce que j’ai apprécié, Rabab, c’est, en parallèle, tu formes également des médecins pour avoir une vision à 360 degrés de la santé de leurs patients, de leurs patientes. Est ce que tu peux nous en dire plus ?

Rabab : oui, exactement. Merci Mathieu de me permettre d’en parler. Donc moi, j’ai créé une formation qui s’appelle la Gynéco Académie professionnelle. Donc c’est dédié à des médecins généralistes et des gynécologues pour les former justement à toutes ces pathologies gynécologiques. Parce que souvent ils sont démunis en consultation et je leur apprend tout ce dont on a parlé, tous les traitements médicaux mais aussi les autres prises en charge, pour une prise en charge globale de toutes les pathologies gynécologiques.

Mathieu : et donc tu insistes sur le magnésium notamment.

Rabab : ah oui ! De toute façon maintenant le magnésium, On ne peut plus s’en passer.

Mathieu : C’est sûr que c’est incontournable. Et d’ailleurs retrouvez juste ici 👉 un article sur comment bien choisir son magnésium, notamment au niveau des formes de magnésium. Parce que je rappelle que le magnésium marin, c’est plutôt moyen, ça peut suffire pour certaines personnes, il y a des formes à éviter comme l’oxyde de magnésium, et cetera. En tous les cas, Rabah, merci beaucoup. Nous avons vu qu’il existe donc pas mal de solutions pour les règles douloureuses à utiliser. Bien sûr, après avoir consulté votre médecin et je le rappelle, c’est très important. N’hésitez pas à utiliser les synergies que nous avons communiqué. Rabab, je te remercie de nouveau pour cette interview.

Rabab : merci à toi et merci à tous.

Mathieu : Pour la prochaine interview avec un professionnel de santé. J’aurai le plaisir d’accueillir un médecin généraliste. On vous parlera de l’hyperperméabilité intestinale, c’est à dire quand l’intestin laisse passer des choses dans la circulation qui ne devrait pas passer. Abonnez-vous pour ne rien rater, sur YouTube pour la version vidéo ou sur votre plateforme de podcast favori. Je rappelle que Nutrastream est présent sur toutes les plateformes de podcast. A très vite sur Nutrastream et vive les ingrédients de santé naturels.

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